Coupe des Quatre Maisons


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Kai von Rosenthal
Admine en sucre aux propriétés métaphysiques inconnues
Kai von Rosenthal
Admine en sucre aux propriétés métaphysiques inconnues
Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] Empty
MessageSujet: Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] EmptyJeu 5 Fév 2015 - 19:43



Kai, Erik von Rosenthal ;


▲▲▲

NOM Ϟ von Rosenthal
PRENOM Ϟ Kai, Erik

SANG Ϟ Sang pur

AGE Ϟ 32 ans
DATE ET LIEU DE NAISSANCE Ϟ 24 Janvier 1983 à Stockholm
NATIONALITE Ϟ Suédois naturalisé anglais

STATUT MARITAL Ϟ Marié à Cedrella von Rosenthal, avec qui il a eu deux faux jumeaux de 9 ans, Henry et Katarina
AVIS SUR LA LOI Ϟ Pour
ALLEGEANCE Ϟ Ministère

PARTICULARITE MAGIQUE Ϟ Empathe

AVATAR Ϟ Tom Hiddleston
BAGUETTE Ϟ Aubépine, poil de Sphinx, 26,5 centimètres, plutôt souple

SORTILEGE FAVORI Ϟ Assurdiato

AMORTENTIA Ϟ L'eau de la Fontaine de la Fraternité Magique, un bouquet de roses et l'hôpital

PATRONUS Ϟ Un Wombat

EPOUVANTARD Ϟ Le divorce, sa famille éparpillée, sa femme remariée. Dans les bras, dans le lit, dans la maison d'un autre homme.

ANCIENNE MAISON Ϟ Ancien Serpentard, Préfet-en-Chef.

ANNEES A POUDLARD Ϟ 1994-2001

METIER Ϟ Directeur du Département de la Coopération Magique Internationale

LIEU DE RESIDENCE Ϟ Londres

Face au miroir ;


Je ne suis personne. Marchant dans la rue comme tous les autres, on ne connaît pas mon nom, on ne connaît pas mon visage, on ne sait pas ce qui se trame dans ma tête. Je suis un homme simple et discret. J’apparais au coin de votre œil et c’est tout juste si vous me remarquez. Une taille moyenne chez les hommes, une corpulence longiligne, des cheveux châtain clair légèrement bouclés, une carnation blanche si courante en ces contrées du nord de l’Europe.

Jamais je ne chercherai à me démarquer avec un style vestimentaire délirant. Au contraire, je m’épanouis dans la discrétion avec un style classique, chic et sobre. On me verra souvent chaussé d’une paire de Derby noires ou de Richelieu marron foncé toujours cirées, été comme hiver. Je porterai jeans et pantalons en toile serrés accordés avec des chemises cintrées portées par-dessus. Un blazer foncé viendra, au printemps, compléter cette tenue qui le sera l’hiver par une veste anthracite ou bleu marine. Ma barbe d’une étrange couleur blond-roux ne sera pas toujours parfaitement rasée, mais ne dépassera jamais le centimètre.
Mon visage reste aussi dans la moyenne. Mes traits sont fins et bien formés, mais ils restent imparfaits –mon œil droit est légèrement plus ouvert que l’autre, ma bouche est de quelques degrés tordue à gauche, ce qui entraîne une asymétrie de mes oreilles, et mon nez un peu trop gros pour être parfaitement proportionné–, ils restent humains. Seuls mes yeux sortent de cette banalité qui me décrit si bien : d’un bleu très clair et souvent pourvus d’une étincelle de malice dans mes grands moments, ils sont trop expressifs et reflètent malgré moi toutes les émotions qui voyagent à travers mon âme.
Tu connais tes défauts. Dans ton milieu, c’est une nécessité. Pour tes qualités, c’est un peu plus compliqué. Tu sais que ton sens de l’honneur est sans faille, que quoi qu’il arrive, tu tiendras tête. Tes valeurs et la juste cause sont plus importantes pour toi que tout le reste. Mais tu sais aussi qu’en politique, c’est cet aspect de chevalier qui te perdra, un jour ou l’autre. Heureusement, tu as toutes ces voix dans ta tête qui t’aident à de défaire des mauvais jugements. Tu ne te trompes jamais, concernant tes semblables. Tu sais distinguer le menteur de l’honorable et le sage de l’impétueux. Grand bien t’en fasse, car il est toujours difficile de démêler la vérité qui n’est pas toujours aussi évidente que le hall du Ministère est de marbre. Tu sais que tu as été envoyé à Serpentard et que tu n’as jamais compris ce choix. Tu ne te connais pas aussi bien que tu lis en les autres. Toi, tu es certes brillant, mais tu n’es pas habile de tes mains. Tu te voyais à Serdaigle alors que tu n’as pas daigné décrocher ta B.U.S.E de botanique. Il faut manipuler la terre tachant la peau, les vêtements, très peu pour toi. Dans la vie, tu ne changes guère. Se salir les mains n’est pas ta tasse de thé, tu préfères déléguer. Ne serait-ce pas synonyme de lâcheté ? Ah, tu préfères voir ce défaut comme du leadership. Je te reconnais bien là. Ton reflet dans le miroir, tu l’altères, tu te caches des yeux qui dévalorisent le plus : les tiens. Tu dis avoir un sens de l’honneur à toute épreuve. Ne crois-tu pas plutôt que tu protèges ceux qui te sont chers pour ne pas avoir à souffrir ? Tu as peur des réactions de ton propre cœur, tu es prêt à laisser de côté ceux qui ne signifient rien pour toi, peu importe ce que toi, tu es pour eux. Et ceux qui te sont chers, parlons-en. Oui, je te vois, tu serres les poings et crispes ta mâchoire. Ta famille, ta femme, tes enfants, ils sont tout pour toi. Mais ça, tu dois t’en rendre compte. Tu penses à eux à chaque instant, ils sont ta ligne de conduite. A chaque action que tu entreprends, ils sont là, dans un coin de ta tête. Ils guident des actes et ton ambition. Pourtant, avant, elle n’était pas pour eux, ton ambition. Oh, ne me fusille pas du regard comme ça. Je ne m’attends pas à te voir t’énerver, tu restes toujours d’un calme à toute épreuve, même dans les moments les plus angoissants. Jamais tu ne hausseras la voix, jamais tu ne lèveras les poings. Mais tes yeux sont si transparents qu’on pourrait presque y lire tes pensées. Jeune homme prêt à tout pour parvenir à ses fins, tu rêvais de conquête, de monde à tes pieds, de manoir luxueux. Ne le prends pas mal, tu ne serais sans doute pas là où tu es présentement si tu n’avais pas été un si bon Serpentard.
▲▲▲



I. Un enfer incolore, indolore, en forme de paradis.

C’était un 23 janvier où les températures dépassaient légèrement les normales de saison. Amelia Sorensen, une jeune femme d’une petite vingtaine d’années, se rendit tranquillement à la maternité de Stockholm, accompagnée par son époux, Erik von Rosenthal. Le couple appartenait à deux familles Sang Pur suédoises bien connues dans leur pays, et beaucoup se réjouissaient de la naissance proche de leur premier enfant. Ainsi, le lendemain, un cri aigu leur signifia que j’étais venu au monde. Dès lors, j’ai été élevé dans la tradition Sang Pur, qui ne diffère guère de celle en vogue au Royaume-Uni. Cependant, quand j’atteignis un âge suffisamment avancé pour comprendre que quelque chose dans ma famille ne tournait pas rond, ma mère avait déjà fait ses valises et est partie vers d’autres contrées refaire une vie meilleure. En effet, ma mère et mon père avaient été promis l’un à l’autre suite à un arrangement des familles Sorensen et von Rosenthal et ces deux-là n’étaient pas vraiment faits pour être ensemble. Pendant cinq longues années, ils ont fait de gros efforts mutuels, mais chassez le naturel et il revient au galop. Les disputes éclataient de plus en plus régulièrement et ils jugèrent bon de se séparer. Je n’entendis plus jamais parler d’Amelia et de la famille Sorensen.

La famille von Rosenthal, outrée qu’un tel affront ait été fait envers ses engagements vis-à-vis d’autres clans Sang Pur, mena la vie dure à Erik, qui se donnait pourtant de la peine pour s’occuper de moi convenablement. Celui-ci n’eût d’autre choix que de partir loin afin de se faire passer pour disparu. Il s’installa donc dans un petit village de la banlieue de Londres, choisi au détour d’annonces immobilières. La maison était petite, beaucoup plus que la grande demeure dans laquelle nous habitions, en Suède, mais je m’en contentais parfaitement, ne souhaitant que l’amour de mon père pour grandir.

Quelques mois plus tard, mon père fit la rencontre de Melody Mayfair, une sorcière sang-mêlé de son âge. Ils tombèrent amoureux très vite, et Melody emménagea avec nous. Les premières années, elle était très gentille avec moi. Elle avait presque remplacé le souvenir âpre de ma mère et s’occupait de moi aussi bien que le faisait mon père. Mais au fond de moi, je préférais de loin quand nous n’étions que deux contre le monde. Melody s’interposait entre mon père et moi, je le sentais s’éloigner pour être plus proche de Melody, et mon cœur se brisait petit à petit. Jusqu’au jour où mon père m’annonça l’arrivée d’un petit frère qui n’avait, selon moi, pas du tout sa place ici. Dès sa naissance, mon cœur éclata en mille morceaux. Mon père était désormais à quelqu’un d’autre, il préférait porter le petit Sebastian dans ses bras plutôt que moi. J’étais un intru pour la seule famille qui me restait. Melody, elle, est devenue glaciale avec moi, du jour au lendemain. Avec le recul, je pense qu’elle ne supportait pas n’avoir été que la seconde, et j’étais la seule preuve de ce premier mariage qui l’importunait tant. Je devais donc payer pour ce que j’avais osé être quand je suis né.

Mais n’ayant personne vers qui me tourner, je dus rester dans cette maison trop étroite, prenant mon mal en patience. Je rêvais de ma mère, j’espérais qu’elle avait une vie meilleure que la mienne. Malgré tout le mal qu’elle avait causé, je n’arrivais pas à lui en vouloir. Pendant des heures, assis devant ma fenêtre, j’élaborais des plans pour mon futur, un futur radieux où Melody, Erik et Sebastian n’auraient pas leur place.


II. Mais que serait pour lui le paradis, hormis un exil plein d'ennui ?

Mes talents magiques se sont déployés assez tardivement. Mon père déplorait déjà le fait qu’il ait pu donner naissance à un Cracmol, et ce jusqu’à l’arrivée de ma lettre d’inscription à Poudlard. En effet, j’ai préféré lui cacher que j’avais fait apparaître à plusieurs reprises un feu follet, pour pouvoir continuer à lire au cœur de la nuit. Pourquoi l’aurait-il su ? En quoi cela le regardait-il ? Il ne voulait même pas connaître mes résultats à l’école. Mes instituteurs ne s’alarmaient pas pour la simple raison que mes notes frisaient l’excellence, et dans ce pays, peu importe si tes parents ne viennent jamais aux réunions, du moment que tu as de bons résultats. Mais comme jamais je ne me serais abaissé à rater volontairement mes devoirs pour obtenir de l’attention dont je ne voulais pas, rien ne changea jusqu’à ma sortie de l’école primaire.

Entre temps, quelque chose de démesuré m’arriva, sans prévenir, me tomba dessus alors que je ne m’y attendais pas. Le moment était assez opportun, finalement, puisque je venais de tomber sur Melody qui descendait prendre son petit-déjeuner alors que je lisais sur le canapé. Mon père m’avait tout de même bien élevé, et je la saluai poliment tandis qu’elle traversait le salon. Elle ne me répondait pas toujours, cela dépendait souvent de quel pied elle s’était levée. Aujourd’hui, pour la première fois, quelque chose me répondit à sa place. Une musique grésillante, sombre et chaude. Quand Sebastian se leva lui aussi, j’entendis la même musique, quoi que largement atténuée et plus joviale. J’allai voir mon père, les yeux écarquillés, et une musique douce, enfantine mais distordue arriva jusque dans mes oreilles. J’ouvris la bouche, mais aucun son ne put en sortir, abasourdi par ce que je venais d’entendre. Courant dans la bibliothèque magique de mon père, j’en émergeai avec un livre sur les dons et me plongeai dedans. Je passai rapidement lycans, métamorphomages et autres dons évidents pour me concentrer sur ceux plus discrets et psychologiques. Quelques lignes ont pu retenir mon attention.

« L'Empathie est un pouvoir difficile à définir et tout autant à posséder. Le genre de pouvoir qui fait partie de nous, qui bat avec notre cœur et se bat avec notre esprit. Parce que sentir les émotions des gens, sentir leur passion, leur amour, leur joie, c'est le pied. Mais lorsque nous devons ressentir leur douleur, leur souffrance, c'est beaucoup moins agréable, voire même douloureux. Ça nous épuise, ça nous tue à petit feu, ça nous empêche de respirer. C'est un pouvoir qui se transmet dans les gênes, génération après génération, ça ne s'apprend pas, ça ne se contrôle pas. Il peut rester toute votre vie à l'intérieur de vous, sans jamais se montrer, ou bien exploser pour vos un an. Cela dit, rares, très rares, sont les élus qui ont droit à un tel don. »

La certitude naquit alors au fond de moi. J’étais sûr, sûr que ma mère était une empathe, et qu’elle est partie car elle ne supportait plus ne pas ressentir d’amour pour elle en mon père. J’étais sûr qu’elle m’avait transmis ce don et que ce que j’entendais chez Melody n’était que de la jalousie. Elle avait transmis ce sentiment à ce pauvre Sebastian qui n’avait, comme moi, rien demandé d’autre que d’être un enfant innocent. J’avais aussi une confirmation qui me faisait chaud au cœur : mon père m’aimait encore de tout son être, mais la jalousie de Melody l’empêchait de me le montrer. Il ne supporterait pas perdre une deuxième fois sa femme, je le savais, et je ne lui en voulais plus d’être aussi distant.

Le reste de mon enfance se déroula correctement. J’avais une nouvelle occupation beaucoup plus intéressante que les heures que j’avais perdues à rêvasser par la fenêtre : apprendre à maîtriser mon empathie. C’était difficile, au début, quand des centaines d’émotions que je ne connaissais pas déferlaient à travers moi, mais lentement, j’ai appris à toutes les identifier et à les filtrer pour ne laisser passer que celles que je voulais ressentir. Evidemment, après quelques années, j’arrivais à lever un mur de pensées qui empêchait toute émotion étrangère d’entrer en moi. Ce que, avais-je lu, seuls les maîtres empathes pouvaient réaliser.


III. J'ai entrevu assez du paradis pour comprendre qu'il peut être partout.

L’été de mes onze ans, je reçus enfin la lettre qui signifiait ma liberté. Mon père sourit, Melody aussi. Puisque j’avais émis le vœu de ne rentrer qu’une fois les examens de juin terminés, elle était contente d’enfin se débarrasser de moi, pour presque un an. Le parasite qui vivait dans leur maison allait partir.

J’étais angoissé, car la seule sorcière de mon entourage qui était allée à Poudlard était Melody et malgré mes questions insistantes, elle avait refusé de m’en parler. J’avais donc dévoré l’Histoire de Poudlard et à chaque page tournée, l’envie d’y aller se faisait plus pressante. L’été m’a donc semblé terriblement long, jusqu’à l’arrivée de ma liste de fournitures. Je m’étais préparé à me rendre seul sur le Chemin de Traverse, mais mon père me surprit en m’annonçant qu’il avait réussi à convaincre Melody de le laisser m’accompagner. C’est donc avec un sourire jusqu’aux oreilles que je transplanai main dans la main avec mon père. Mes courses de rentrée furent un tel moment de bonheur que je regrettai presque que la liste soit si courte. J’aurais voulu rester seul avec mon papa pendant encore longtemps, mais nous sommes rentrés en fin d’après-midi pour me laisser le temps d’empaqueter toutes mes affaires.

Le lendemain, je montai dans le Poudlard Express avec pour seuls mots d’adieu « Au revoir, papa ». Je ne me retournai pas sur mon triste passé mais entrevis plutôt un futur radieux avec les amis que je n’ai pas tardé à me faire une fois dans le train. Nous avons d’ailleurs tous été envoyés à Serpentard. J’ai été très étonné, m’imaginant à Serdaigle, mais j’étais satisfait de pouvoir rester avec mes nouveaux amis.

Ma première année à Poudlard ne suivit pas le modèle courant : en effet, Poudlard accueillait en son sein le premier Tournoi des Trois Sorciers depuis plusieurs siècles. J’étais en admiration devant les quatre jeunes sorciers qui avaient osé participer, peu importaient les mauvaises rumeurs qui circulaient sur Harry Potter, et avais assisté avec engouement à toutes les tâches. Seulement, la dernière ne se termina pas comme espéré puisqu’elle marqua le retour de Lord Voldemort.

Ma quatrième année fut aussi très mouvementée, puisqu’elle s’acheva avec la Bataille de Poudlard. Je n’avais pas le droit d’y participer, et je ne voulais même pas y rester : la peur de ceux qui allaient mourir, le désespoir des sorciers découvrant le cadavre d’un proche, toutes ces émotions m’assaillaient sans que je puisse les retenir. Je n’avais pas souhaité rentrer chez moi au cours de l’année, les punitions des Mangemorts professeurs n’étant rien comparé à la solitude que j’éprouvais dans ma famille, mais je n’eus pas le choix et rentrai le 2 mai, un mois plus tôt qu’annoncé. Sebastian, en première année à Poufsouffle, était rentré à Pâques sur ordre de sa mère. Contrairement à moi, lui n’était pas Sang-Pur et risquait de plus lourdes punitions.

Je craignais ne pas pouvoir retourner à Poudlard l’année suivante, mais les sorciers firent un travail extraordinaire : le château fut entièrement lavé et reconstruit en quelques mois. J’étais donc prêt à attaquer mes B.U.S.E. Au cours de l’année, je ne manquai pas de remarquer que l’équipe de Quidditch de Serdaigle avait accueilli une petite blonde en tant qu’Attrapeuse. D’après ce que j’avais entendu, elle n’était qu’en troisième année mais était très prometteuse. Les filles ne m’ont jamais vraiment intéressé, mais je dois avouer que le visage de cette jeune femme ne me laissait pas indifférent. Dommage qu’elle soit tant plus jeune que moi, je n’osais pas l’approcher. Je me reconcentrai donc sur mes études, lui souhaitant une belle vie avec un mari idéal.

Je ratai ma B.U.S.E de botanique mais obtins toutes les autres avec honneur. Mon père n’en crut pas ses yeux, me félicita, mais je n’étais pas fier de moi. Je continuai ma scolarité avec excellence, mais ma vie prit un autre tournant lorsque passa la loi du mariage arrangé.


IV. Il me vient cette pensée affreuse que j'ai renoncé au paradis et que je suis en train de piétiner aux portes de l'enfer.

J’avais 17 ans, tous mes A.S.P.I.C en poche. Melody me rappela avec un sourire narquois que je n’avais qu’un an pour trouver une promise et mon cœur s’emballa : je n’y arriverai jamais. Je me préparais mentalement à être envoyé à Azkaban, mais mon père me prit à part pour me faire part d’un engagement qui m’ébranla. J’étais promis à une jeune femme Sang Pur, il l’avait promis à la famille von Rosenthal pour qu’elle nous laisse tranquille. J’accueillis la nouvelle d’une façon très calme, mais au fond de moi l’incertitude faisait bouillir mes trop nombreuses questions. Au fond, avoir une femme ne me dérangerait pas tant que ça : je m’étais imaginé pouvoir la laisser à la maison s’occuper du ménage et des enfants. Finalement, être déjà promis m’arrangeait, me permettait de ne pas me donner la peine de séduire une jeune femme. De plus, rien ne nous empêcherait de vivre notre vie séparément. J’acceptai la proposition de mon père, qui m’avait tout de même laissé un léger choix.

J’avais rencontré Cedrella Fawley lors de sa remise des diplômes. Ses parents m’y avaient convié et j’avais accepté avec joie, ravi de rencontrer enfin celle qui devrait partager ma vie. Quelle surprise quand je la reconnus comme étant l’excellente attrapeuse des Serdaigle, celle qui avait fait battre mon cœur un peu plus fort, de nombreuses années auparavant.

La jeune femme était devenue encore plus belle qu’auparavant, presque trop. Je ne pouvais m’empêcher de me méfier d’elle, car je ne ressentais de sa part que de la haine envers moi. Encore une fois, on me détestait pour quelque chose en quoi je n’avais pas ma part de responsabilité. Malgré tout, je ne pouvais m’empêcher de regarder son visage avec admiration, et au plus profond de moi, je repensai à la façon dont j’avais accueilli la nouvelle de mes fiançailles : jamais je ne traiterais Cedrella de cette manière. Je pouvais, je devais faire des efforts pour cette femme.

Mais quelque chose au fond de Cedrella Fawley me rappelait Amelia Sorensen, qui a abandonné mon père et moi, et une autre part d’elle me faisait penser à Melody Mayfair. Je n’arrivais pas à l’aimer.


V. Vous êtes de ces hommes qui n'ont de paradis que perdu.

Le 4 août 2003, jour de ses 18 ans, nos vies se lièrent pour toujours. Malgré tout le mal que je m’étais donné pour me protéger, l’odeur puissante des roses de l’arche et la magnificence de mon épouse, me firent tomber profondément amoureux de Cedrella von Rosenthal.

S’ensuit une année difficile de disputes silencieuses et de rejet évident. Ne voulant pas brusquer Cedrella et étant moi-même très angoissé, je lui laissai le temps avant de consommer notre mariage. Elle aurait voulu être attrapeuse professionnelle et m’en voulait alors que j’aurais tout accepté pour elle. Mais nous devions faire un enfant, nous n’avions que trois ans pour cela, et un jour, elle se résigna. Je sentais qu’elle commençait à éprouver autre chose pour moi que de la haine brute, et accepta enfin de longues discussions sur nous, sur nos vies, nos attentes, nos peurs, nos passions. Je confiai pour la première fois mon empathie à quelqu’un, et Cedrella l’accueillit bien. Elle comprit très vite que j’avais ressenti sa haine du début à la fin, et que je savais régler les conflits rapidement grâce à ce don. Puis, c’est arrivé naturellement, et je sais que ça a plu à Ced. Elle est tombée enceinte peu de temps après, pour mon plus grand bonheur. Ses parents étaient, eux aussi, ravis, mais les miens n’en surent rien. Je ne les ai plus revus après mon mariage. Seulement, j’essaie de trouver les mots pour l’expliquer à Cedrella. Je n’y arrive pas encore. Un jour, sûrement, j’espère qu’elle comprendra.

Le soir d’Halloween 2004, Henry et Katarina vinrent au monde. Le plus beau jour de ma vie fut encore plus miraculeux quand Cedrella m’avoua son amour. Je lui répondis naturellement, lui partageant le mien, et notre vie ne fut plus que bonheur.
Je dus vite retourner travailler, au Département de la Coopération Magique Internationale. Parti d’ambassadeur de la Suède, je devins rapidement Directeur du département. Mettant mes capacités d'empathe au service de ma carrière, mes supérieurs se délectaient de mon aptitude à comprendre les attentes des autres et m'ont rapidement promu de poste en poste. Maintenant, je me sers de mon empathie pour gérer mes cadres et mes employés de la façon la plus ajustée. De manière générale, ils sont satisfaits de leur atmosphère de travail. Ella, quant à elle, éleva nos enfants pendant trois ans aux côtés de nos elfes de maison avant de commencer, sous mon œil satisfait et attentif, une carrière au Département des Mystères. Toujours brillante, elle gravit vite les échelons jusqu’à devenir responsable de la Salle du Savoir, sous les ordres de mon ami et collègue Exton Sherwood, qui, je le sais, veille sur elle. Nos enfants, quant à eux, devraient entrer à Poudlard dans deux ans. Ils ont manifesté leurs pouvoirs magiques, mais pas encore d’empathie. Je suis curieux de voir ce que cette part de moi leur aura donné.

Quant à ma très chère femme, l’amour de ma vie, je souhaiterais lui réciter ces quelques mots, d’un auteur français qu’elle apprécie : « Ô ma lumière, ne t'éteins jamais. Songe que sans toi, mon cœur ne serait que douleur et ténèbres. Aimer, c'est vivre, aimer, c'est voir, aimer, c'est être. Être aimé de toi, c'est posséder tout à la fois, la volupté comme les hommes et le paradis comme les anges. » Victor Hugo





Derrière l'écran

PSEUDO Ϟ ...Kai ?
AGE Ϟ 19 ans

J'AI CONNU LE FORUM Ϟ en le créant  dumby nu

PRESENCE Ϟ J'suis là tout le temps, pour vous surveiller  danse
RACONTE NOUS QUI TU ES Ϟ Je suis votre supérieure, responsable du bug des codes et des détails moches. Je suis en école de commerce, ce qui explique pourquoi j'ai tellement de temps 8D (bon okok j'arrête les stéréotypes, on glande pas tant que ça  :3 ).

CODE DU REGLEMENT Ϟ J'me suis auto-validée, si si, parce qu'il se trouve que c'est moi qui l'ai écrit.


(c) MEI SUR EPICODE, modifié par McGo

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Kai von Rosenthal
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MessageSujet: Re: Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] EmptyJeu 5 Fév 2015 - 19:43


Compétences



MATIERES DU TRONC COMMUN

Sortilèges Ϟ
Métamorphose Ϟ
Potions Ϟ
Défense contre les Forces du Mal Ϟ
Histoire de la magie Ϟ
Astronomie Ϟ

MATIERES OPTIONNELLES
Arithmancie Ϟ
Etude des Moldus Ϟ
Etude des runes Ϟ


RESULTATS DES B.U.S.E

Sortilèges Ϟ O
Métamorphose Ϟ O
Potions Ϟ E
Botanique Ϟ P
Défense contre les Forces du Mal Ϟ E
Histoire de la magie Ϟ O
Astronomie Ϟ A

Arithmancie Ϟ O
Etude des Moldus Ϟ A
Etude des runes Ϟ O


RESULTATS DES A.S.P.I.C

Sortilèges Ϟ O
Métamorphose Ϟ E
Potions Ϟ E
Défense contre les Forces du Mal Ϟ O
Histoire de la magie Ϟ O
Astronomie Ϟ E

Arithmancie Ϟ O
Etude des Moldus Ϟ A
Etude des runes Ϟ O




Test RP


« - Pourquoi tu pleures ?
– Je ne pleure pas.
– Ton cœur pleure, ça revient au même. Pourquoi tu pleures ?
– Je ne sais pas. »

J'aimais être le premier à déceler la détresse dans mes semblables. J'aimais partager la joie d'inconnus, l'amour de deux amis. Je sais que les sentiments des autres font maintenant partie de moi. Que sans eux, qu'ils soient une joie ou une torture, je me sentirais bien vide et le monde en deviendrait gris et sans intérêt. Aujourd'hui, je commence le travail. Au fond de moi, mon empathie se réveilla et me rappela que je n’étais jamais seul face à une situation.

Un peu stressé, je me suis levé deux heures avant, afin d'être sûr d'être présentable. Lorsque le réveil sonna, Cedrella, à mes côtés, grommela, dormant encore profondément. Je sautai sous la douche et me préparai consciencieusement, jetant de temps en temps quelques coups d’œil affectueux à la femme de ma vie, qui ne le savait pourtant pas encore. Je déposai un baiser sur son front qu’elle ne sentit pas quand vint le temps de partir, et me rendis au Ministère en transplanant.

Une fois là-bas, je fus dirigé vers mon bureau, partagé avec les vérificateurs de l'application des codes du secret magique, et on m'accabla de dossier à traduire en suédois. Cependant, face à la facilité indécente du travail, j'accordai à mon esprit quelques divagations. J'aime l'esprit guindé du Ministère, les décors opulents, l’odeur si particulière de la Fontaine de la Fraternité Magique, qui vient d’être reconstruite. Je rencontrai quelques personnes ce matin-là, notamment mon directeur hiérarchique, qui semblait ravi d’accueillir un anglais non-natif dans son bureau, et mes collègues du Département, et j'eus même le droit à une visite des locaux. Au cours de celle-ci, je croisai plusieurs anciennes connaissances, à Poudlard avec moi.
Malheureusement, je n'ai jamais lié de relation avec aucun d'entre eux, et les saluai d'un signe de tête poli seulement.

A la pause du midi, alors que je sortais rejoindre mon meilleur ami pour lui raconter ma matinée, je fus presque agressé par un homme roux et présomptueux s'appelant Percy Weasley, qui m'a confié l’irrépressible attirance de son père pour les Moldus et leur univers. Quelle mauvaise idée j'ai eue de lui dire que ma belle-mère l’est à moitié ! Voulant bien se faire voir par les nouveaux arrivants et faisant mine d’être intéressé par ce que j’avais à lui raconter pour que je l’apprécie, il a tenté de m'entraîner avec lui pour discuter d'elle pendant le déjeuner, mais je m'excusai en lui faisant comprendre que j'étais attendu, sans néanmoins oublier de lui promettre de prendre du temps pour lui en parler. J’espérais qu’il oublierait bien vite cette promesse, car Melody ne m’avait jamais rien raconté des Moldus. Mais Percy Weasley n’en avait rien à faire, de ma belle-mère. L’ambition le dévorait tant qu’il jouait sur son image.

De retour sur mon lieu de travail, je fus renseigné sur les modes de fonctionnement du Ministère, notamment au sujet des badges Visiteur et des mots volants. J'en pris bonne note, et me remis tranquillement au travail.

Je ne restai pas tard, ce jour-là. Empressé de revoir Cedrella, qui m’avait beaucoup manqué, même si la réciproque ne devait pas être vraie, je pris le chemin du retour en même temps que les autres employés, mes dossiers tous traduits.
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MessageSujet: Re: Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] EmptyVen 6 Fév 2015 - 19:39

Bienvenue très cher collègue c:
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MessageSujet: Re: Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] EmptyVen 6 Fév 2015 - 20:09

Merci **
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MessageSujet: Re: Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] EmptyDim 8 Fév 2015 - 16:35

Mon chéri, comme je suis heureuse de te voir keur ballon
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MessageSujet: Re: Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] EmptyDim 8 Fév 2015 - 17:16

Moi de même ma chérie bijour :3
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Cedrella von Rosenthal
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Admine un peu frappée avide de patates
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MessageSujet: Re: Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] EmptyVen 20 Fév 2015 - 17:11

Ouiiiii ta fiche est finie Very Happy keur
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Minerva McGonagall
Directrice de Poudlard
Minerva McGonagall
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MessageSujet: Re: Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] EmptyVen 20 Fév 2015 - 17:13

Oui ! Very Happy
Le test RP devrait te dire quelque chose... héhé
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MessageSujet: Re: Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] Kai von Rosenthal ϟ My thoughts are stars I cannot fathom into constellations [Terminée] EmptyVen 20 Fév 2015 - 17:48


Félicitations, tu es validé !
Bravo, le plus dur est derrière toi ! Le staff t'invite maintenant à venir réclamer ton avatar, ton don et ton poste/métier dans le sujet de recensement afin d'être sûr que personne ne te vole ce pour quoi tu as si durement travaillé. Une fois recensé, tu pourras enfin créer ta fiche de liens, voire ton journal intime pour tenir les autres joueurs au courant de l'évolution de ton personnage. Selon ton envie, tu peux aussi directement te mettre à RP en trouvant un partenaire. Pour ce faire, tu as la possibilité d'en trouver un qui traîne sur la ChatBox, de poster un topic libre ou de demander dans le sujet de recherche d'un partenaire RP.

Si tu as des questions supplémentaires, n'hésite pas à contacter un membre du staff qui se fera une joie de te guider !

Nous te souhaitons d'agréables moments de jeu sur Ad Vitam Aeternam et au plaisir de te croiser sur la zone RP !

Minerva McGonagall et Kingsley Shacklebolt
© code by Lou' sur Epicode, modifié par McGo

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